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Citoyenne en colère

Lettre ouverte adressée au Président de la République le 31 mai 2017

5 Juin 2017, 10:38am

Publié par Collectif des marcheurs en colère

Lettre ouverte au Président de la République Française

le 31 mai 2017

 

 

Monsieur Le Président,

 

 

Sur certaines circonscriptions françaises, la campagne actuelle des législatives se transforme en véritable propagande.

 

Les adhérents en Marche qui ont cru et croient encore dans le renouveau démocratique et qui ont œuvré pour que Vous arriviez au pouvoir se sentent trahis et instrumentalisés.

 

Alors que beaucoup souhaitent continuer à travailler sur les débats de fond, en particulier sur la moralisation de la vie publique, nous sommes mobilisés par les équipes de campagne pour soutenir les candidats par tous les moyens possibles y compris les outils traditionnels de propagande.

 

Vous le savez : les adhérents ont fait En Marche. Ils ont participé à la construction du programme présidentiel.

 

Vous pouvez témoigner de l'effort et de l'investissement des marcheurs de la première heure, puis de ceux qui les ont rejoints.

 

Que serait devenue la Grande Marche si des milliers de volontaires ne s'étaient pas mobilisés pour recueillir la parole de 100 000 français.e.s. ?

 

Nous sommes loin d'être des moutons naïfs qui ont manqué de clairvoyance ou d'intelligence.

Bien au contraire, nous avons pour beaucoup prévenu des dérives mais l'amalgame entre les soutiens de la République en Marche, ceux qui œuvrent pour donner corps et vie à Votre programme et les soutiens des candidats ne Vous a pas permis de recevoir nos inquiétudes.

 

Pour les marcheurs sincères, loyaux et convaincus, il n'est pas question qu'un mouvement d'une telle ampleur soit sali par des hommes et des femmes faisant passer leurs ambitions personnelles avant l'intérêt général.

 

En tant qu'adhérents, nous avons les uns et les autres signé la Charte En Marche, pour avancer ensemble dans le respect de valeurs nobles, pour que la probité, l'honnêteté, le respect d'autrui, puissent fonder la vie politique et transcender de facto les intérêts particuliers.

 

Désormais, l'Homme dans lequel nous avons cru, l'Homme qui nous a convaincus, incarne l'autorité de l'Etat.

 

Et l'Etat est en danger si des hommes et des femmes dont la moralité et la probité sont mises en cause peuvent désormais accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat.

 

Des marcheurs en colère

 

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